Ce projet est un jeu entre la beauté théâtrale, classique, académique, combinée au monde de l’altérité, du surréalisme et de l’absurde.
Au premier abord, les odalisques de LOPLOP nous montrent un thème photographique de nus classiques et codifiés de style « beau académique ». Et puis… Quelque chose… Une surprise, un intrus, un imprévu, un contre-sens, qui ouvre vers un autre niveau de lecture. C’est beau, classique, séduisant…
Dans chaque image s’est glissé un intrus, qui indique que nous ne sommes pas dans un univers classique et conventionnel mais bien dans un espace imaginaire et surréel.
Inspiration : ce travail questionne le nu et sa légitimité dans l’histoire de la peinture ancienne et moderne. La séduction, l’attrait, l’interdit, et le détournement de l’attention sont les clés de ces photographies.
Le style est « Beau“, académique, idéalisé, esthétique, classique, précieux, raffiné, séducteur, érotique, “style Pompier “.
J’invoque ici le surréalisme. L’intrusion du rêve, du fantastique, de l’inattendu, de l’hétéroclite. La révolte contre l’illusion d’un monde et d’un esthétisme parfait et idéal.
Je fais également référence à l’univers des odalisques du peintre Jean Dominique Ingres. (La grande odalisque, le bain turc, l’odalisque de Valpinson) et à l’Olympia de Manet.
Le traitement de l’image : J’explore une esthétique théâtrale, précieuse et rétro.
Des images sombres et poussées au niveau des contrastes. Un travail dans la profondeur des scènes.
Mes choix de supports papiers sont divers et/ou non stables, permettant des altérations de surface (cristallisation, goutte, trace, poussière, humidité, matière, absence d’impression), qui apparaissent dans le réalisme photographique de l’image.
Je recherche des textures métalliques, des effets de solarisation avec des dégradations de surface.
J’utilise le traitement numérique à sa limite d’impression pour créer des effets de matières graphiques . Un genre de “Low“ style » équivalent aux traitements argentiques aléatoires des solarisations et des bains de virage.
